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Des Gemmes de
La Voie de l'Eloquence
(Nahj-ul-Balâghah)
Maximes, aphorismes, et adages de l'Imam Ali (p)
Compilé, traduit et édité par :
Abbas Ahmad al-Bostani
Publication de la Cité du Savoir
éditeur :
Abbas Ahmad AlBostani
La Cité du Savoir
C. P. 712, Succ. (B)
Montréal, Québec, H3B 3K3
Canada
Site Web : www.bostani.com
Email permanent : abbas@bostani.com
E-mail alternatif 1: bostani5@hotmail.com
E-mailalternatif 2 : bostani5@yahoo.fr
Première édition: Avril 2005
Copyrights: Tous droits réservés à :
Abbas Ahmad Al-Bostani
ISBN : 2-922223-36-1
A méditer
ÌóÚóáó Çááøóåõ ÓõÈúÍÇäóåõ ÍõÞæÞó ÚöÈÇÏöåö ãõÞóÏøóãóÉð áöÍõÞõæÞöåö Ýóãóäú ÞÇãó ÈöÍõÞõæÞö ÚöÈÇÏö Çááøóåö ßÇäó ÐÇáößó ãõÄóÏøöíÇð Çöáì ÇáÞöíÇãö ÈöÍõÞæÞö Çááøóåö
Allah a donné la priorité aux droits de Ses serviteurs sur Ses Propres Droits. Par conséquent, quiconque s'acquitte des droits des serviteurs d'Allah, ceci conduira à l'acquittement des Droits d'Allah.
*ÇáÇöÓúÊöÕáÇÍö ááÇóÚúÏÇÁö ÈöÍõÓúäö ÇáãóÞÇáö æóÌóãíáö ÇáÝöÚÇáö Çóåúæóäõ ãöäú ãõáÇÞÇÊöåöãú æóãõÛÇáóÈóÊöåöãú ÈöãóÖóÖö ÇáÞöÊÇá
*[1] La réforme des ennemis par la bonne parole et une conduite agréable est moins difficile que de les affronter et de les vaincre dans les douleurs du combat.
*ãõÌÇãóáóÉõ ÇóÚúÏÇÁö Çááøóåö Ýí ÏóæúáóÊöåöãú ÊóÞöíøóÉñ ãöäú ÚóÐÇÈö Çááøóåö æó ÍóÐóÑñ ãöäú ãóÚÇÑößö ÇáÈáÇÁö Ýí ÇáÏøõäúíÇ
* La courtoisie envers les ennemis d'Allah dans leur pays est une protection contre la Torture d'Allah et une prévention contre des conflits éprouvants dans le monde d'ici-bas.
* ãõÌÇåóÏóÉõ ÇáÇóÚúÏÇÁö Ýí ÏóæúáóÊöåöãú æó ãõäÇÖóáóäóåõãú ãóÚó ÞõÏúÑóÊöåúãú ÊóÑúßñ áöÇóãúÑö Çááøóåö æóÊóÚóÑøõÖñ áöÈöáÇúÁö ÇáÏøõäúíÇ
* Combattre les ennemis dans leur pays et lutter contre eux malgré leur pouvoir, c'est abandonner le commandement d'Allah et s'exposer aux épreuves de ce bas-monde.
* áóíúÓó ÈóáóÏñ ÈöÃóÍóÞøó Èößó ãöäú ÈóáóÏ¡ ÎóíúÑõ ÇáÈöáÇÏö ãóÇ Íóãóáóßó
* Il n'y a pas un pays qui soit meilleur qu'un autre : le meilleur pays est celui qui t'accepte et te supporte.
*ÇöÓúÊóÔöÑú ÇóÚúÏÇÆößó ÊóÚúÑöÝõ ãöäú ÑóÇúíöåöãú ãöÞúÏÇÑó ÚóÏÇæóÊöåöãú æó ãóæÇÖöÚó ãóÞÇÕöÏöåöãú
* Consulte tes ennemis, tu déduiras de leur opinion le degré de leur hostilité, et de leur pensée les objets de leurs intentions.
Çöäøó ÏóÚúæóÉö ÇáãóÙúáæãö ãõÌÇÈóÉñ ÚöäúÏó Çááøóåö ÓõÈúÍÇäóåõ áöÇóäøóåõ íóØúáõÈõ ÍóÞøóåõ æóÇááøóåõ ÊóÚÇáì ÇóÚúÏóáõ ãöäú Çóäú íóãúäóÚó ÐÇ ÍóÞøò ÍóÞøóåõ
Le du'â' de la victime d'injustice est exaucé par Allah -Gloire à Lui -, car il ne fait que réclamer son dû, or Allah -le Sublime- est plus juste que d'interdire à un ayant droit son dû.
Åöäøó Çááåó ÓõÈúÍóÇäóåõ ÝóÑóÖó Ýöí ÃóãúæóÇáó ÇáÇúóÛúäöíóÇÁó ÃóÞúæóÇÊó ÇáúÝõÞóÑóÇÁö: ÝóãóÇ ÌóÇÚó ÝóÞöíÑñ ÅöáÇøó ÈöãóÇ ãõÊøöÚó Èöåö Ûóäöíøñ¡ æóÇááåõ ÊóÚóÇáóì ÓóÇÆöáõåõãú Úóäú Ðáößó.
Allah -Gloire à Lui- a imposé aux fortunes des riches les subsistance des pauvres : il s'ensuit qu'il n'est pas un pauvre qui ait faim sans qu'il y n'y ait un riche qui refuse de payer ce qu'il doit.
ÇöÐÇ ÛóÖöÈó Çááøóåõ Úóáì ÇõãøóÉò áóãú íõäúÒöá ÇáÚóÐÇÈó ÛóáóÊú ÇóÓúÚÇÑõåÇ æóÞóÕõÑóÊú ÇóÚúãÇÑõåÇ æó áóãú ÊóÑúÈóÍú ÊõÌøóÇÑõåÇ æóáóãú ÊõÒóßøö ËöãÇÑõåÇ æó áóãú ÊóÛúÑõÒú ÇóäúåÇÑõåÇ æóÍõÈöÓó ÚóäúåÇ ÇóãØÇÑõåÇ æó ÓóáøóØó ÚóáóíúåÇ ÇóÔúÑÇÑõåÇ
Si Allah se courrouce contre une communauté (pays, peuple, nation), Il ne fait pas descendre le feu sur elle, mais y rend la vie chère, y écourte la longévité des gens, ne laisse pas ses commerçants réaliser des bénéfices, ses fruits ne seront pas purifiés, ses rivières ne seront pas bien fournies, Il empêche les pluies d'y descendre, et la fait dominer par ses méchants.
ÇöÐÇ ÑÇóì ÇóÍóÏõßõãú ÇáãõäúßóÑó æóáóãú íóÓúÊóØöÚú Çóäú íõäúßöÑóåõ ÈöíóÏöåö æóáöÓÇäöåö æóÇóäúßóÑóåõ ÈöÞóáúÈöåö æóÚóáöãó Çááøóåõ ÕöÏúÞó ÐÇáößó ãöäúåõ ÝóÞóÏú ÇóäúßóÑåõ
Si l'un d'entre vous voit un acte répréhensif, sans pouvoir l'interdire avec sa main ou sa parole, mais l'a toutefois réprouvé dans son cœur, et qu'Allah sait la sincérité de sa réprobation, il est considéré comme l'ayant désapprouvé réellement.
*ãÇ ÞóÕóãó ÙóåúÑí ÇöáÇøó ÑóÌáÇäö ÚÇáöãñ ãõÊõåóÊøößñ æóÌÇåöáñ ãõÊóäóÓøößñ: åóÐÇ íõäúÝöÑõ Úóäú ÍóÞøöåö ÈöÊóåóÊõßöåö æåÐÇ íóÏúÚæ Çáì ÇáÈÇØöáö ÈöÊöäóÓøõßöåö
* Deux types d'homme m'exaspèrent : un savant scandaleux (éhonté) et un ignorant qui joue l'ascète. Celui-là éloigne les gens de la Vérité par son attitude scandaleuse, et celui-ci incite au Faux par son affectation de l'ascèse.
*áÇ ÊõáúÞí ÇáãõÄúãöäó ÍóÓæÏÇð æóáÇ ÍÞõæÏóÇð æó áÇ ÈóÎíáÇð
* Tu ne rencontreras jamais un (vrai) croyant jaloux, rancunier ou avare.
Le choix des amis et des compagnons
*íóÇ Èõäóíøó¡ ÅöíøóÇßó æóãõÕóÇÏóÞóÉó ÇáÇúóÍúãóÞö¡ ÝóÅöäøóåõ íõÑöíÏõ Ãóäú íóäúÝóÚóßó ÝóíóÖõÑøóßó º æóÅöíøóÇßó æóãõÕóÇÏóÞóÉó ÇáúÈóÎöíáö¡ ÝóÅöäøóåõ íóÞúÚõÏõ Úóäúßó ÃóÍúæóÌó ãóÇ Êóßõæäõ Åöáóíúåö º æóÅöíøóÇßó æóãõÕóÇÏóÞóÉó ÇáúÝóÇÌöÑö¡ ÝóÅöäøóåõ íóÈöíÚõßó ÈöÇáÊøóÇÝöåö º æóÅöíøóÇßó æóãõÕóÇÏóÞóÉó ÇáúßóÐøóÇÈö¡ ÝóÅöäøóåõ ßóÇáÓøóÑóÇÈö : íõÞóÑøöÈõ Úóáóíúßó ÇáúÈóÚöíÏó¡ æóíõÈóÚøöÏõ Úóáóíúßó ÇáúÞóÑöíÈó.
* ô mon fils ! Gare à toi de te lier d'amitié avec l'idiot, car il te nuira en voulant te rendre service, ni avec l'avare, car il éloigne de toi ce dont tu as le plus besoin, ni avec le perverti, car il te vendra à un prix insignifiant, ni avec le menteur, car il est comme le mirage : il te fera croire proche ce qui est loin, et loin ce qui est proche.
áÇ ÊóÕúØóÍöÈú ãóäú ÝÇÊóåõ ÇáÚóÞúáõ æáÇ ÊóÕúØóäöÚú ãóäú ÎÇäóåõ ÇáÇóÕúáõ ÝóÇöäøó ãä áÇ ÚóÞúáó áóåõ íóÖõÑøõßó ãöäú ÍóíúËõ íóÑì Çöäøóåõ íóäúÝóÚõßó æó Çöäøó ãóäú áÇ ÇóÕáó áóåõ íõÓíÁõ Çöáì ãóäú ÇóÍúÓóäó Çöáóíúåö
Ne fréquente pas celui à qui le 'aql manque ni ne sois bienfaisant envers un déraciné, car le premier te portera préjudice lorsqu'il voudra te rendre service, et le second, de par sa nature, aura tendance à faire du mal à celui qui lui fait du bien.
ÊóäÇÓó ãóÓóÇæöíó ÇáÇöÎúæÇäö ÊóÓúÊóÏöãú ãóæóÏøóÊóåõãú
Oublie les défauts des amis, tu feras perdurer leur affection.
ÇóáÇóÕúÏöÞÇÁõ äóÝúÓñ æÇÍöÏóÉñ Ýí ÌöÓæãò ãõÊóÝóÑøöÞóÉñ
Les amis sont une seule âme dans des corps séparés.
ÇáÕøóÏöíÞõ ÇáÕóÏõæÞõ ãóäú äóÕóÍóßó Ýí ÚóíúÈößó æóÍóÝóÙóßó Ýí ÛóíúÈößó æó ÂËóÑóßó Úáì äóÝúÓöåö
Le vrai ami est celui qui te conseille concrnant tes défauts, qui te défend en ton absence et qui te préfère à lui-même.
ÎóíúÑõ ÇáÇöÎæÇäö ãóäú áÇ íõÍúæöÌõ ÇöÎæÇäóåõ Çöáì ÓöæóÇåõ
Le meilleur des frères est celui qui suffit à ses frères et ne les laisse avoir besoin de personne d'autre.
ÎóíúÑõ ÇöÎúæÇäößó ãóäú æÇÓÇßó æ ÎóíúÑñ ãöäúåõ ãóäú ßóÝÇßó æóÇöäú ÇöÍúÊÇÌó Çöáóíúßó ÇóÚúÝÇßó
Le meilleur des frères est celui qui sait te consoler, et meilleur que lui est celui qui te suffit et qui, lorsqu'il a besoin de toi, t'excuse, si tu ne peux le satisfaire.
ÎóíúÑõ ÇöÎúæÇäößó ãóäú ÓÇÑóÚó Çöáì ÇáÎóíúÑö æóÌóÐóÈóßó Çöáóíúåö æó ÇóãóÑóßó ÈöÇáúÈöÑøö æóÇóÚÇäóßó Úóáóíúåö
Le meilleur de tes amis est celui qui accourt aux actes de bienfaisance et t'y attire, et qui te commande le bien et t'y aide.
ãõÕÇÍöÈõ ÇáÇóÔúÑÇÑö ßóÑÇßöÈö ÇáÈóÍúÑö Çöäú Óóáõãó ãöäú ÇáÛóÑóÞö áóãú íóÓúáóãú ãöäó ÇáÝóÑóÞö
Le compagnon des méchants est comme celui qui prend la mer : s'il échappe à la noyade, il n'échappera pas à la peur et au mal de mer.
ÎóíúÑõ ÇáÇöÎúæÇäö ãóäú ÇöÐÇ ÝóÞóÏúÊóåõ áóãú ÊõÍöÈóó ÇáÈóÞÇÁó ÈóÚúÏóåõ
Le meilleur des frères est celui après la perte duquel tu n'aimerais pas vivre.
ÎóíúÑõ ãóäú ÕóÍóÈúÊóåõ ãóäú áÇ íõÍúæöÌõßó Çöáì ÍÇßöãò Èóíúäößó æÈóíúäóåõ
Ton meilleur compagnon est celui qui te dispense de recourir à un arbitre entre toi et lui.
ÇõÈúÐõá áöÕóÏíÞößó ßõáøõ ÇáãóæóÏøóÉö æóáÇ ÊóÈúÐõáú áóåõ ßõáøó ÇáØøõãóÇúäíäóÉö æóÇóÚúØöåö ãöäú äóÝúÓößó ßõáøó ÇáãõæÇÓÇÊö æóáÇ ÊóÞõÕøó Çöáóíúåö Èößõáøö ÇóÓúÑÇÑößó
Offre à ton ami toute l'affection, mais ne sois pas totalement rassuré de lui, et raconte lui tous tes soucis et préoccupations, mais ne lui divulgue pas tous tes secrets.
ÇöíøóÇßó æó ãóæóÏøóÉö ÇáÇóÍúãóÞö ÝóÇöäøóåõ íóÖõÑøõßó ãöäú ÍóíúËõ íóÑì Çöäøóåõ íóäúÝóÚõßó æóíóÓõæÆõßó æóåõæó íóÑóì Çöäøóåõ íóÓõÑøõßó
Garde-toi de te lier d'amitié avec le sot, car il te porte préjudice alors qu'il pense te faire du bien et te du mal en voulant te faire plaisir.
ÇöíøóÇßó Çóäú ÊóÛúÝóáó Úóäú ÍóÞøö ÇóÎíßó ÇöÊøößóÇáÇð Úóáì æÇÌöÈö ÍóÞøößó Úóáóíúåö ÝóÇöäøó áöÇóÎíßó Úóáóíúßó ãöäó ÇáÍóÞøö ãöËúáó ÇáøóÐí áóßó Úóáóíúåö
Garde-toi d'oublier le droit de ton frère sur toi (ton devoir envers lui) lorsqu'il en a besoin, en mettant en avant ton droit sur lui, car sache que ton frère a sur toi le même droit que tu as sur lui.
ÇöíøóÇßó Çóäú Êõåúãöáó ÍóÞøó ÇóÎíßó ÇöÊøößÇáÇð Úóáì ãÇ Èóíúäóßó æó Èóíúäóåõ ÝóáóíúÓó áóßó ÈöÇóÎò ãóäú ÇóÖóÚúÊó ÍóÝøóåõ
Garde-toi de négliger le droit de ton frère en t'abritant derrière la fraternité, car il n'est pas ton frère celui dont tu as escamoté (lésé) le droit.
ÇöíøóÇßó æó ãõÕÇÍóÈóÉö Çóåúáö ÇáÝõÓæÞö ÝóÇöäøó ÇáÑøóÇÖí ÈöÝöÚúáö Þóæúãò ßÇáÏøóÇÎöáö ãóÚóåõãú
Garde-toi de te lier d'amitié avec les gens de débauche, car quiconque accepte les agissements d'un groupe de gens est comme s'il y était associé.
ÇöíøóÇßó Çóäú ÊõÍöÈøó ÇóÚúÏÇÁö Çááøóåö Çæú ÊóÕúÝí æõÏøóßó áöÛóíúÑö ÇóæúáöíÇÁö Çááøóåö ÝöÇöäøó ãóäú ÇóÍóÈøó ÞóæúãÇð ÍõÔöÑó ãóÚóåõãú
Garde-toi d'aimer les ennemis d'Allah ou de sympathiser avec d'autres que les amis d'Allah, car quiconque aime un peuple sera rassemblé avec lui le Jour de la Résurrection.
*ßõäú ÈöÚóÏõæøößó ÇáÚÇÞöáö ÇóæúËóÞõ ãöäúßó ÈöÕóÏöíÞößó ÇáÌÇåöáõ
* Sois plus confiant en ton sage ennemi qu'en ton ignorant ami.
ÇõÈúÐõá áöÕóÏíÞößó äõÕúÍóßó æó áöãÚÇÑöÞóßó ãóÚæäóÊóßó æóáößÇÝøóÉö ÇáäøóÇÓö ÈöÔúÑóßó
Offre à ton ami tes conseils, à tes connaissances ton aide, et à tout le monde un visage souriant.
ÇöÎúÊóÑú ãöäú ßõáøö Ôóíúò ÌóÏíÏóåõ æóãöäó ÇáÇöÎúæÇäö ÇóÞúÏóãóåõãú
Choisis de toute chose ce qu'elle a de nouveau, mais choisis parmi les frères le plus ancien d'entre eux.
áÇ ÊóÞúØóÚú ÕóÏíÞÇñ æÇöäú ßóÝóÑó
Ne romps pas avec un ami, lors même qu'il se montre ingrat.
áÇ ÊóËöÞú ÈöÇáÕøóÏíÞö ÞóÈúáó ÇáÎöÈúÑóÉö æó áÇ ÊõæÞöÚú ÈöÇáÚóÏõæøö ÞóÈúáó ÇáÞõÏúÑóÉö
Ne fais pas confiance à l'ami avant de l'avoir éprouvé, ni ne t'attaque à l'ennemi avant d'en avoir le pouvoir.
* áÇ ÊóÚúÊóãöÏ Úóáì ãóæóÏøóÉó ãóäú áÇ íõæÝí ÊöÚóåúÏöåö
* Ne compte pas sur l'affection de celui qui ne respecte pas sa promesse.
áÇ ÊóãúäóÍóäøó æõÏøóßó ãóäú áÇ æóÝóÇÁó áóåõ
N'accorde jamais ton affection à quelqu'un d'infidèle.
áÇ ÊóÕúÍóÈóäøó ãóäú áÇ ÚóÞúáó áóåõ
Ne fréquente jamais celui qui n'a pas de 'aql
ÇöÌúÊóäöÈú ãõÕÇÍóÈóÉö ÇáßóÐøÇÈö ÝóÇöäú ÇÖúØõÑöÑúÊó Çöáóíúåö ÝóáÇ ÊõÕóÏøöÞúåõ æóáÇ ÊõÚúáöãúåõ Çöäøóßó ÊõßóÐøöÈõåõ ÝóÇöäøóåõ íóäúÊóÞöáõ Úóäú æõÏøößó æóáÇ íóäúÊóÞöáõ
Evite la compagnie du menteur, et au cas où tu serais contraint de le fréquenter, ne le crois pas, sans toutefois te donner la peine de le démentir, autrement il va changer son affection pour toi sans pour autant se défaire de son défaut de mentir.
ÎóíúÑõ ãóäú ÕóÍöÈúÊó ãóäú æóáøóåóßó ÈöÇáÇõÎÑì æóÒóåøóÏóßó Ýí ÇáÏøõäúíÇ æóÇóÚÇäóßó Úóáì ØÇÚóÉö Çáãóæúáì
Ton meilleur compagnon est celui qui te fait t'éprendre de la Vie future, te conduit à délaisser le monde d'ici-bas, et t'aide à obéir au Mawlâ (Allah, le Maître absolu).
ÎóíúÑõ ÇöÎúæÇäößó ãóäö ÏóÚÇßó Çöáì ÕöÏúÞö ÇáãóÞÇáö ÈöãóÞÇáöåö æó äóÏóÈóßó Çóáì ÍõÓúäö ÇáÇóÚúãÇáö ÈöÍõÓúäö ÇóÚúãÇáöå.ö
Le meilleur de tes frères (amis) est celui qui t'appelle à parler vrai grâce à la véracité de ses paroles, et qui te guide vers les actes de bienfaisance grâce à ses bonnes actions.
Çöäøó ÇóÎÇßó ÍóÞøóÇð ãóäú ÛóÝóÑó ÒóáøóÊóßó æó ÓóÏøó ÎóáøóÊóßó æó ÞóÈöáó ÚõÐúÑóßó æó ÓóÊóÑó ÚóæúÑóÊóßó æóäóÝì æóÌóáóßó óæóÍóÞøóÞó Çóãóáóßó.
Ton vrai frère est celui qui te pardonne ton trébuchement (erreur), subvient à ton besoin, accepte tes excuses, couvre tes défauts, dissipe ta frayeur et réalise ton espoir.
ÇáÇöÎúæÇäõ ÒöíäóÉñ Ýí ÇáÑøóÎÇÁö æóÚõÏøóÉñ Ýí ÇáÈáÇÁö.
Les vrais frères sont ornement (luxe) dans l'aisance, et soutien dans les difficultés.
Mensonge et véracité
áÇ ÊõÕóÏøöÞú ãóäú íõÞÇÈöáõ ÕöÏúÞößó ÈöÊóßúÐíÈöåö.
Ne crois pas celui qui a l'habitude de démentir ta véracité.
ÊóæóÎøó ÇáÕøöÏúÞó æóÇáÇãÇäóÉó æó áÇ ÊóßúÐöÈú ãóäú ßóÐøóÈóßó æó áÇ ÊóÎõäú ãóäú ÎÇäóßó.
Sois le frère de la véracité et de la fidélité : ne mens pas à celui qui t'a menti, ni ne trahis celui qui t'a trahi.
ÇáÕøöÏúÞõ íõäúÌíßó æó Çöäú ÎöÝúÊóåõ æóÇáßöÐúÈõ íõÑúÏíßó æó Çöäú ÇóãöäúÊóåõ.
La véracité te sauve lors même que tu la crains, et le mensonge t'anéantit lors même qu'elle te rassure.
ÇáßóÐøÇÈõ æó ÇáãóíøöÊõ ÓóæÇÁñ ÝóÇöäøó ÝóÖíáóÉó ÇáÍóíøö Úóáì ÇáãóíøöÊö ÇáËøöÞóÉõ Èöåö ÝóÇöÐÇ áóãú íõæËóÞú ÈößáÇãöåö ÈóØóáóÊú ÍóíÇÊõåõ.
Le menteur et le mort sont pareils, car le mérite du vivant par rapport au mort est le fait qu'on puisse lui faire confiance, or si on n'a pas confiance en ses paroles, sa vie est abolie.
ãóä ßóËõÑó ßöÐÈõåõ áóãú íõÕóÏøöÞ.
Qui ment beaucoup, n'est plus crédible.
ãóäú ßóËõÑó ßöÐúÈõåõ Þóáøó ÈóåÇÆõåõ
öQui ment beaucoup, dégrade sa personnalité.
ãóäú ÚõÑöÝó ÈöÇáßöÐÈö áóãú ÊõÞúÈóá ÕöÏúÞöõåõ
Quiconque est connu comme menteur, la véracité de ses paroles est rejetée
ãóäú ÚõÑöÝó ÈöÇáÕøöÏúÞö ö ÌÇÒó ßöÐúÈõåõ
Quiconque est connu comme véridique, ses mensonges sont acceptés
Le bas-monde et l'au-delà (Où est le mirage et où est la Vérité ? Que faire pendant qu'il est temps?)
æóÅöÐóÇ æóÌóÏúÊó ãöäú Ãóåúáö ÇáúÝóÇÞóÉö ãóäú íóÍúãöáõ áóßó ÒóÇÏóßó Åöáóì íóæúãö ÇáúÞöíóÇãóÉö¡ ÝóíõæóÇÝöíßó Èöåö ÛóÏÇð ÍóíúËõ ÊóÍúÊóÇÌõ Åöáóíúåö ÝóÇÛúÊóäöãúåõ æóÍóãøöáúåõ ÅöíøóÇåõ¡ æóÃóßúËöÑú ãöäú ÊóÒúæöíÏöåö æóÃóäúÊó ÞóÇÏöÑñ Úóáóíúåö¡ ÝóáóÚóáøóßó ÊóØúáõÈõåõ ÝóáÇó ÊóÌöÏõåõ. æóÇÛúÊóäöãú ãóäö ÇÓúÊóÞúÑóÖóßó Ýöí ÍóÇáö ÛöäóÇßó¡ áöíóÌúÚóáó ÞóÖóÇÁóåõ áóßó Ýöí íóæúãö ÚõÓúÑóÊößó
Si tu tombes sur un indigent qui accepte de porter pour toi ta provision jusqu'au Jour de la Résurrection et qu'il te la rendra au moment où tu en auras grand besoin, saisis cette occasion et fais-la-lui porter, et donnes-en encore davantage, si tu en a les moyens, car tu pourrais rechercher une telle occasion sans la trouver jamais. Et profite de la présence de quelqu'un qui voudrait t'emprunter quelque chose quand tu es riche, et te le rendra le jour où tu seras dans la gêne.
ÇöäøóãÇ áóßó ãöäú ãÇáößó ãÇ ÞóÏøóãúÊóåõ áöÂÎöÑóÊößó æó ãÇ ÇóÎøóÑúÊóåõ ÝóáöáúæóÇÑöËö
C'est seulement ce que tu auras dépensé de tes biens (en œuvre de bienfaisance) pour ta Vie future, qui t'appartiendra (te sera utile), alors que ce que tu en auras gardé, ira à ton héritier.
*ÇóÚúÙóãõ ÇáãóÕÇÆöÈö æÇáÔøóÞÇÁö Çáæóáóåö ÈÇáÏøõäíÇ
* L'amour fou de ce monde est la plus grande des calamités et des misères.
Çöäøó ÇáÏøõäúíÇ ÊõÏäí ÇáÂÌÇá æó ÊõÈÇÚöÏõ ÇáÂãÇáó æóÊõÈíÏõ ÇáÑøöÌÇáó æóÊõÛóíøöÑõ ÇáÇøÍúæÇáó ãóäú ÛÇáóÈóåÇ ÛóáóÈóÊúåõ æóãóäú ÕÇÑóÚóåÇ ÕóÑóÚóÊúåõ æóãóäú ÚóÕÇåÇ ÇóØÇÚóÊúåõ æóãóäú ÊóÑóßóåÇ ÇÊóÊúåõ
Le bas-monde rapproche la mort, éloigne l'espoir, anéantit les hommes, et change les états. Quiconque tente de le vaincre, il le vaincra, et quiconque essaie de l'abattre, il l'abattra. Mais celui qui lui désobéit, il lui obéira, et celui qui l'abandonne, il viendra vers lui.
ÇóÎúÑöÌæÇ ÇáÏøõäúíÇ ãöäú ÞõáõæÈößõãú ÞóÈúáó Çóäú ÊóÎúÑõÌó ãöäú ÇóÌÓÇÏõßõãú ÝóÝíåÇ ÇõÎúÊõÈöÑúÊõãú æó áöÛóíúÑöåÇ ÎõáöÞúÊõãú
Sortez (l'amour de) ce bas-monde de vos cœurs avant que n'en sortent vos corps, car vous n'y êtes que pour passer une éprouve, et c'est pour un autre monde que vous avez été créés.
áÇó ÊõÎõáøöÝóäøó æóÑóÇÁóßó ÔóíúÆÇð ãöäó ÇáÏøõäúíóÇ¡ ÝóÅöäøóßó ÊõÎóáøöÝõåõ áÇöóÍóÏö ÑóÌõáóíúäö: ÅöãóÇ ÑóÌõáñ Úóãöáó Ýöíåö ÈöØóÇÚóÉö Çááåö ÝóÓóÚöÏó ÈöãóÇ ÔóÞöíÊó Èöåö¡ æóÅöãøóÇ ÑóÌõáñ Úóãöáó Ýöíåö ÈöãóÚúÕöíóÉö Çááåö ÝóÔóÞöíó ÈöãóÇ ÌóãóÚúÊó áóåõ; ÝóßõäúÊó ÚóæúäÇð áóåõ Úóáóì ãóÚúÕöíóÊöåö¡ æóáóíúÓó ÃóÍóÏõ åÐóíúäö ÍóÞöíÞÇð Ãóäú ÊõÄúËöÑóåõ Úóáóì äóÝúÓößó.
Ne laisse rien de ce monde derrière toi, car ce que tu lèguerais ira à l'un de deux types d'hommes : ce sera soit un homme qui l'utilisera dans la voie de l'obéissance à Allah-Gloire à Lui- auquel cas il se sera réjoui du produit de tes efforts et de tes souffrances, soit un homme qui le dépensera dans la voie de la désobéissance à Allah - Gloire à Lui - et auquel cas tu auras été son complice dans le péché. Or, aucun de ces deux genres d'hommes ne mérite que tu le préfères à toi-même.
ßõáøóãÇ ÝÇÊóßó ãöäó ÇáÏøõäúíÇ ÔóÆñ Ýóåõæó ÛóäíãóÉñ
Tout ce que tu rates dans ce bas-monde est comme un butin pour toi (dans l'au-delà).
ÇáãÇáõ íóÑúÝóÚõ ÕÇÍöÈóåõ Ýí ÇáÏøõäúíÇ æó íóÖóÚóåõ Ýí ÇáÂÎöÑóÉö
La fortune rehausse son propriétaire dans ce bas-monde et le rabaisse dans l'autre-monde.
Çöäøóßó ãóÎúáæõÞñ áöáÂÎöÑóÉö ÝóÇÚúãóáú áóåÇ
Tu es créé pour la vie future, travaille donc pour elle.
Çöäøóßó áóäú ÊõÎúáóÞó áöáÏøõäúíÇ ÝóÇÒúåóÏú ÝíåÇ æó ÃóÚúÑöÖú ÚóäúåÇ
Tu n'es pas créé pour la vie d'ici-bas, prtiques-y donc l'abstinence et détourne-toi d'elle.
Çöäøóßõãú ÃöäøóãÇ ÎõáöÞúÊõãú áöáÂÎöÑóÉö áÇ áöáÏøõäúíÇ æóáöáÈóÞÇÁö áÇ áöáÝóäÇÁö
Vous avez été créés pour la vie future et non pour le monde d'ici-bas et pour l'éternité et non pour l'anéantissement.
Çöäøóßõãú Ãöäú ÑóÛóÈúÊõã Ýí ÇáÏøõäúíÇ ÇóÝúäóíúÊõã ÇóÚúãÇÑóßõãú ÝíãÇ áÇ ÊóÈúÞõæäó áóåõ æóáÇ íóÈúÞì áóßõãú
Si vous désirez le monde d'ici-bas, vous aurez perdu votre temps pour ce à quoi vous ne resterez pas et ce qui ne restera pas pour vous.
Çöäøóßó Çöäú ÇóÞúÈóáúÊó Úóáì ÇáÏøõäúíÇ ÇóÏúÈóÑóÊú æó Çöäú ÇóÏúÈóÑúÊó ÚóäúåÇ ÇóÞúÈóáóÊú
Si tu te tournes vers le monde d'ici-bas, il se détourne de toi, et si tu t'en détournes, il se tourne vers toi.
Çöäøó ÇáÏøõäúíÇ ßÇáÔóÈóßóÉö ÊóáúÊóÝøõ Úóáì ãóäú ÑóÛóÈó ÝíåÇ æóÊóÊóÍóÑøóÒõ Úóãøóäú ÇóÚúÑóÖó ÚóäúåÇ ÝóáÇ Êóãöáú ÇöáóíúåÇ ÈöÞóáúÈößó æóáÇ ÊõÞúÈöáú ÚóáóíúåÇ ÈöæóÌúåößó ÝóÊõæÞöÚúßó Ýí ÔóÈóßóÊöåÇ æóÊõáúÞíßó Ýí åóáóßóÊöåÇ
Le bas-monde est comme le filet : il entoure celui qui le désire et évite celui qui s'en détourne. Ne penche donc pas vers lui ton cœur ni ne tourne vers lui ton visage, sous peine de tomber dans son filet et de subir son œuvre d'anéantissement.
Çöäøó ÇáÏøõäúíÇ ÑõÈøóãÇ ÇóÞúÈóáóÊú Úóáì ÇáÌÇåöáö ÈöÇáÇöÊøóÝÇÞö æóÇóÏúÈóÑóÊú Úóäú ÇáÚÇÞöáö ÈöÇáÇöÓúÊöÍúÞÇÞö ÝóÇöäú ÇóÊóÊúßó ãöäúåÇ ÓóåúãóÉñ ãóÚó Ìóåúáò Çóæú ÝÇÊóÊúßó ãöäúåÇ ÈõÛúíóÉñ ãóÚó ÚóÞúáò ÝóÇöíøóÇßó Çóäú íóÍúãöáóßó Ðóáößó Úóáì ÇáÑøóÛúÈóÉö Ýí ÇáÌóåúáö æóÇáÒøõåúÏö Ýí ÇáÚóÞúáö ÝóÇöäøó Ðáößó íõÒúÑí Èößó æóíõÑÏíßó
Ce bas-monde pourrait parfois sourire fortuitement à un homme non avisé et se détourner à raison[2] d'un homme réfléchi (averti). Ainsi, si la chance venait à te sourire un jour alors que tu n'as rien fait pour la mériter, ou que tu rates un objectif escompté pour la réalisation duquel tu avais travaillé judicieusement, garde-toi d'être conduit par cet apparent paradoxe à désirer l'ignorance et à abandonner la raison, sous peine d'être entraîné par une telle attitude vers la misère et à la ruine.
Çöäøó ÇáÏøõäúíÇ ÓóÑíÚóÉõ ÇáÊøóÍóæøõáö ßóËíÑÉõ ÇáÊøóäóÞøõáö ÔóÏíÏóÉøõ ÇáÛóÏúÑö ÏÇÆöãóÉõ ÇáãóßúÑö ÝóÇóÍúæÇáõåÇ ÊóÊóÒóáúÒóáõ æóäóÚíãõåÇ íóÊóÈóÏøóáõ æóÑóÎÇÆõåÇ íóÊäóÞøóÕõ æóáóÐøóÇÊõåÇ ÊóÊóäóÛøóÕõ æóØÇóáöÈõåÇ íóÐöáøõ æóÑÇßöÈõåÇ íóÒöáøõ
Ce bas-monde change promptement, se déplace fréquemment, trahit durement et ruse continuellement. Ses états s'ébranlent, son bienfait change, sa prospérité diminue, ses plaisirs se gâtent : celui qui le sollicite est voué à l'humiliation et celui qui s'y embarque trébuche.
Åöäøó ÇáÏøõäúíóÇ ÏóÇÑõ ÝóäóÇÁ æóÚóäóÇÁ¡ æóÛöíóÑ æóÚöÈóÑ; Ýóãöäó ÇáúÝóäóÇÁö Ãóäøó ÇáÏøóåúÑó ãõæÊöÑñ ÞóæúÓóåõ¡ áÇó ÊõÎúØöìÁõ ÓöåóÇãõåõ¡ æóáÇó ÊõÄÓóì ÌöÑóÇÍõåõ. íóÑúãöí ÇáúÍóíøó ÈöÇáúãóæúÊö¡ æóÇáÕøóÍöíÍó ÈöÇáÓøóÞóãö¡ æóÇáäøóÇÌöíó ÈöÇáúÚóØóÈö. Âßöáñ áÇó íóÔúÈóÚõ¡ æóÔóÇÑöÈñ áÇó íóäúÞóÚõ. æóãöäó ÇáúÚóäóÇÁö Ãóäøó ÇáúãóÑúÁó íóÌúãóÚõ ãóÇ áÇó íóÃúßõáõ æóíóÈúäöí ãóÇ áÇó íóÓúßõäõ¡ Ëõãøó íóÎúÑõÌõ Åöáóì Çááåö ÊóÚóÇáóì áÇó ãóÇáÇð Íóãóáó¡ æóáÇó ÈöäóÇÁð äóÞóáó!
Ce bas-monde est une demeure de périssement et de fatigue, de vicissitudes et d'épreuves. Demeure de périssement, car le Temps a l'arc tendu, ses flèches ne manque pas leurs cibles et ses blessures ne se cicatrisent jamais. Il lance la mort sur le vivant, la maladie sur le bien portant et la destruction sur le survivant. C'est un mangeur insatiable et un buveur inapaisable. Demeure de fatigue, car l'être humain accumule des aliments qu'ils ne mange pas et construit des bâtiments qu'il n'habite pas, puis il retourne vers Allah sans porter ses biens ni transporter ses bâtiments.
ãóäú ÇóÕúáóÍó ÇóãúÑó ÂÎöÑóÊöåö ÇóÕúáóÍó Çááøóåõ áóåõ ÇóãúÑó ÏõäúíÇåõ
Quiconque régularise l'affaire de sa Vie future, Allah lui arrangera l'affaire de sa vie ici-bas.
Åööäøó Çááåó ÊóÚÇáì ÞóÏú ÌóÚóáó ÇáÏøõäúíóÇ áöãóÇ ÈóÚúÏóåóÇ¡ æóÇÈúÊóáóì ÝöíåóÇ ÃóåúáóåóÇ¡ áöíóÚúáóãó Ãóíøõåõãú ÃóÍúÓóäõ ÚóãóáÇð¡ æóáóÓúäóÇ áöáÏøõäúíóÇ ÎõáöÞúäóÇ¡ æóáÇó ÈöÇáÓøóÚúíö ÝöíåóÇ ÃõãöÑúäóÇ¡ æóÅöäøóãóÇ æõÖöÚúäóÇ ÝöíåóÇ áöäõÈúÊóáóì ÈöåóÇ æóäóÚúãóáó ÝíåÇ áöãÇ ÈóÚúÏóåÇ.
Allah -Il est sublime- a créé ce bas-monde en vue d'un autre monde. Il y éprouve les gens pour voir lesquels d'entre eux sont les meilleurs dans la bonne action. Nous n'avons donc pas été créés pour ce bas-monde, ni n'avons reçu l'ordre d'œuvrer pour lui. Nous avons y avons été placés plutôt pour y être éprouvés et pour y œuvrer en vue du monde suivant.
ßõæäæÇ ãöäú ÇóÈúäÇÁö ÇáÂÎöÑóÉö æóáÇ ÊóßõæõäæÇ ãöäú ÇóÈúäÇÁö ÇáÏøõäúíÇ ÝóÇöäøó ßõáøó æóáóÏò ÓóíóáúÍóÞõ ÈöÇõãøöåö íõæúãö ÇáÞöíÇãóÉö
Soyez les enfants de l'autre monde et non ceux de ce bas-monde, car chaque enfant rejoindra sa mère le Jour de la Résurrection.
ßõæäæÇ ãöãøóäú ÚóÑöÝó ÝóäÇÁö ÇáÏøõäúíÇ ÝóÒóåóÏó ÝíåÇ æó Úóáöãó ÈóÞÇÁó ÇáÂÎöÑóÉö ÝóÚóãöáó áóåÇ
Soyez de ceux qui ayant pris conscience de la nature périssable de ce bas-monde, y observent l'abstinence, et de la nature éternelle de l'autre monde, œuvre pour lui.
Çöäøóßõãú Çöáì ÚöãÇÑóÉö ÏÇÑö ÇáÈóÞÇÁö ÇóÍúæóÌõ ãöäúßõãú Çöáì ÚöãÇÑóÉö ÏÇÑö ÇáÝóäÇÁö
Vous avez plus besoin de construire la demeure éternelle que la demeure éphémère.
ßóãÇ Çöäøó ÇáÔøóãúÓó æó Çááøóíúáó áÇ íóÌúÊóãöÚÇäö ßóÐáößó ÍõÈøõ Çááøóåö æó ÍõÈøõ ÇáÏøõäíÇ áÇ íøÌúÊóãöÚÇäö
De même que le soleil et la nuit ne s'assemblent pas, de même l'amour d'Allah et l'amour de ce monde ne s'assemblent pas.
ÇáÏøõäúíÇ Ïõæóáñ ÝóÇóÌúãöáú Ýí ØóáóÈöåÇ æóÇÕúØóÈöÑú ÍóÊøì ÊóÇúÊöíßó ÏóæúáóÊõßó
Ce bas-monde est tournant, modères-y donc tes désirs et patiente jusqu'à ce que ton tour arrive.
ÇáÏøõäúíóÇ ÎõáöÞóÊú áöÛóíúÑöåóÇ¡ æóáóãú ÊõÎúáóÞú áöäóÝúÓöåóÇ
Ce bas-monde a été créée comme étape vers un autre monde et non pour lui-même.
ãóËóáõ ÇáÏøõäúíóÇ ßóãóËóáö ÇáúÍóíøóÉö áóíøöäñ ãóÓøõåóÇ¡ æóÇáÓøõãøõ ÇáäøóÇÞöÚõ Ýöí ÌóæúÝöåóÇ¡ íóåúæöí ÅöáóíúåóÇ ÇáúÛöÑøõ ÇáúÌóÇåöáõ¡ æóíóÍúÐóÑõåóÇ Ðõæ ÇááøõÈøö ÇáúÚóÇÞöáõ!
Le monde d'ici-bas est pareil au serpent dont le toucher est doux, alors que dans son creux s'agite un poison mortel : l'ignorant berné y succombe, alors que le sage averti l'évite.
ÇáãÇáõ æóÇáÈóäæäõ ÒöíäóÉõ ÇáÍíÇÉö ÇáÏøõäúíÇ æóÇáÚóãóáõ ÇáÕøóÇáöÍõ ÍóÑúËõ ÇáÂÎöÑóÉö
La fortune et les enfants sont l'ornement de la vie ici-bas, alors que la bonne œuvre est la moisson de la vie future.
Ãöäøó ÇáÏøõäúíÇ ßÇáÍøíøóÉö áóíøöäõ ãóÓøõåÇ ÞÇÊöáñ ÓóãøõåÇ ÝÇÚúÑöÖú ÚóãøóÇ ÊõÚúÌöÈúßó ÝíåÇ ÇáÞöáøóÉõ ãÇ íóÕúÍóÈõßó ãöäúåÇ æó ßõäú ÂäóÓõ ãÇ Êóßæäõ ÈöåÇÇóÍúÐóÑó ãÇ Êóßæäó ãöäúåÇ
Ce bas-monde est comme le serpent : il a le toucher doux mais son poison est mortel. Détourne-toi de ce qui t'y plaît, car trop peu de ce monde pourra t'accompagner. Et sois le plus prudent avec ce qui te réjouit le plus en lui.
æóÃõÍóÐøöÑóßõãõ ÇáÏøõäúíóÇ ÝóÅöäøóåóÇ ãóäúÒöáõ ÞõáúÚóÉ¡ æóáóíúÓóÊú ÈöÏóÇÑö äõÌúÚóÉò. ÞóÏú ÊóÒóíøóäóÊú ÈöÛõÑõæÑöåóÇ¡ æóÛóÑøóÊú ÈöÒöíäóÊöåóÇ. ÎóíúÑõåóÇ ÒóåöíÏñ æóÔóÑøõåóÇ ÚóÊöíÏñ¡ æóãõáúßõåóÇ íõÓúáóÈõ¡ æóÚóÇãöÑõåóÇ íóÎúÑóÈõ.
Je vous mets en garde contre ce bas-monde, car il est une maison d'instabilité et non une demeure d'établissement. Il s'est orné de sa vanité et il séduit par son ornement. Son bien est peu et son mal est prêt. Ses biens sont faits pour être repris et ses constructions sont destinées à la destruction.
Åöäøó ÇáøóÐöí Ýöí íóÏößó ãöäó ÇáÏøõäúíóÇ ÞóÏú ßóÇäó áóåõ Ãóåúáñ ÞóÈúáóßó¡ æóåõæó ÕóÇÆöÑñ Åöáóì Ãóåúá ÈóÚúÏóßó¡ æóÅöäøóãóÇ ÃóäúÊó ÌóÇãöÚñ áÇöóÍóÏö ÑóÌõáóíúäö : ÑóÌõá Úóãöáó ÝöíóãÇ ÌóãóÚúÊóåõ ÈöØóÇÚóÉö Çááåö ÝóÓóÚöÏó ÈöãóÇ ÔóÞöíÊó Èöåö º Ãóæú ÑóÌõá Úóãöáó Ýöíåö ÈöãóÚúÕöíóÉö Çááåö¡ ÝóÔóÞöíÊó ÈöãóÇ ÌóãóÚúÊó áóåõ. æóáóíúÓó ÃóÍóÏõ åÐóíúäö ÃóåúáÇð Ãóäú ÊõÄúËöÑóåõ Úóáóì äóÝúÓößó¡ æóáÇó Ãóäú ÊóÍúãöáó áóåõ Úóáóì ÙóåúÑößó¡ ÝóÇÑúÌõ áöãóäú ãóÖóì ÑóÍúãóÉó Çááåö¡ æóáöãóäú ÈóÞöíó ÑöÒúÞó Çááåö.
Ce que tu as de ce monde entre les mains, avait un propriétaire avant toi et il en aura un autre après toi. Tu n'es en tout cela qu'un thésauriseur pour un des deux hommes suivants : soit un homme qui utilisera ce que tu auras thésaurisé dans la voie de l'obéissance à Allah, auquel cas, il se réjouira du produit de ton labeur, soit un homme qui l'utilisera dans la voie de la désobéissance à Allah, auquel cas, tu auras été misérable avec ce que tu auras thésaurisé pour lui. Or aucun de ces deux types d'homme ne mérite que tu le préfères à toi, ni que tu portes une telle charge pour lui. Contente-toi donc de souhaiter pour celui qui t'a précédé, la Miséricorde d'Allah, et pour celui qui te succédera, la subsistance d'Allah.
Çöäøóú ÇáÏøõäúíÇ ÏóÇÑ ÃóæøóáõåóÇ ÚóäóÇÁñ¡ æóÂÎöÑõåóÇ ÝóäóÇÁñ! Ýöí ÍóáÇóáöåóÇ ÍöÓóÇÈñ¡ æóÝöí ÍóÑóÇãöåóÇ ÚöÞóÇÈñ. ãóäö ÇÓúÊóÛúäóì ÝöíåóÇ ÝõÊöäó¡ æóãóäö ÇÝúÊóÞóÑó ÝöíåóÇ ÍóÒöäó
Ce bas-monde est une demeure dont le début est fatigue et difficultés et la fin anéantissement. Ce qu'il a de licite demande des comptes, et ce qu'il comporte d'illicite est passible de châtiment. Celui qui s'y enrichit succombe à la séduction et celui qui y reste pauvre, est en proie aux soucis.
Çöäøó ÇáÏøõäúíÇ áóãú ÊõÎúáóÞú áóßõãú ÏÇÑó ãóÞÇãò æóáÇ ãóÍóáøó ÞóÑÇÑò æó ÇöäøóãÇ ÌõÚöáóÊ áóßõãú ãóÌÇÒÇò áöÊóÑóæøóÏõæÇ ãöäúåÇ ÇáÇóÚúãÇáö ÇáÕøóÇáöÍóÉö áöÏÇÑö ÇáÞóÑÇÑö ÝóßæäæÇ ãöäúåÇ Úóáì ÇóæúÝÇÒò æ áÇ ÊóÎúÏóÚóäøóßõãú ÇáÚÇÌöáóÉõ æóáÇ ÊóÛõÑøóäøóßõãú ÝíåÇ ÇáÝöÊúäóÉõ
Ce bas-monde n'a pas été créé pour vous comme une maison de séjour, ni un lieu d'établissement, mais comme un passage (étape, relais) pour que vous vous y approvisionniez en bonnes oeuvres pour la demeure d'établissement éternel. Soyez-y donc prêts à un prompt départ, et ne vous laissez surtout pas berner par ce monde éphémère et ne soyez pas envoûtés par sa séduction.
ÇöíøóÇßó æóÍõÈøó ÇáÏøõäúíÇ ÝóÇöäøóåÇ ÇóÕúáõ ßõáøö ÎóØíÆóÉò æó ãóÚúÏöäõ ßõáøö ÈóáöíøóÉò
Garde-toi de l'amour de ce bas-monde, car il est l'origine de toute faute et le métal de tout malheur.
ÇóÑúÈóÍõ ÇáäøóÇÓö ãóäö ÇöÔúÊóÑì ÈÇáÏøõäíÇ ÇáÂÎöÑóÉö
Le plus gagnant des gens est celui qui troque le monde d'ici-bas contre le monde futur.
ÇóÎúÓóÑõ ÇáäøóÇÓö ãóäú ÑóÖíó ÇáÏøõäíÇ ÚóæóÖÇð Úóäö ÇáÂÎöÑóÉö
Le plus perdant des gens est celui qui accepte de substituer ce bas-monde au monde futur.
Åöäøó ÇáÏøõäúíóÇ æóÇáÇúÎöÑóÉó ÚóÏõæøóÇäö ãõÊóÝóÇæöÊóÇäö¡ æóÓóÈöíáÇóäö ãõÎúÊóáöÝóÇäö; Ýóãóäú ÃóÍóÈøó ÇáÏøõäúíóÇ æóÊóæóáÇøóåóÇ ÃóÈúÛóÖó ÇáÇúÎöÑóÉó æóÚóÇÏóÇåóÇ¡ æóåõãóÇ ÈöãóäúÒöáóÉö ÇáúãóÔúÑöÞö æóÇáúãóÛúÑöÈö¡ æóãóÇÔ ÈóíúäóåõãóÇ; ßõáøóãóÇ ÞóÑõÈó ãöäú æóÇÍöÏ ÈóÚõÏó ãöäó ÇáÇúÎóÑö¡ æóåõãóÇ ÈóÚúÏõ ÖõÑøóÊÇäö
Ce bas-monde et le Monde futur (al-âkhirah) sont deux ennemis opposés et forment deux voies différentes. Ainsi, quiconque aime ce bas-monde et lui livre son cœur, détestera le Monde futur et lui deviendra hostile. Et ils sont pareils à l'orient et à l'occident avec un passant entre les deux : plus celui-ci s'approche de l'un, plus il s'éloigne forcément de l'autre. En fin de compte, les deux mondes ressemblent à deux femmes rivales.
æóÅöäøóãóÇ ÇáÏøõäúíóÇ ãõäúÊóåóì ÈóÕóÑö ÇáÇúóÚúãóì¡ áÇó íõÈúÕöÑõ ãöãøóÇ æóÑóÇÁóåóÇ ÔóíúÆÇð¡ æóÇáúÈóÕöíÑõ íóäúÝõÐõåóÇ ÈóÕóÑõåõ¡ æóíóÚúáóãõ Ãóäøó ÇáÏøóÇÑó æóÑóÇÁóåóÇ. ÝóÇáúÈóÕöíÑõ ãöäúåóÇ ÔóÇÎöÕñ¡ æóÇáÇúóÚúãóì ÅöáóíúåóÇ ÔóÇÎöÕñ. æóÇáúÈóÕöíÑõ ãöäúåóÇ ãõÊóÒóæøöÏñ¡ æóÇáÇúóÚúãóì áóåóÇ ãõÊóÒóæøöÏñ.
La vie d'ici-bas est la fin de la portée de la vue de l'aveugle (de cœur), lequel ne voit rien au-delà, alors que la vue du clairvoyant perce la fin visible de ce bas-monde et sait que la Demeure éternelle se trouve derrière (au-delà). Ainsi, le clairvoyant se détourne de ce bas-monde, alors que l'aveugle de cœur se tourne vers lui, et tandis que le premier s'y approvisionne pour l'au-delà, le second s'y approvisionne pour en jouir.
Åöäøó Çááåó ÓõÈúÍóÇäóåõ ÞóÏú ÌóÚóáó ÇáÏøõäúíóÇ áöãóÇ ÈóÚúÏóåóÇ¡ æóÇÈúÊóáóì ÝöíåóÇ ÃóåúáóåóÇ¡ áöíóÚúáóãó Ãóíøõåõãú ÃóÍúÓóäõ ÚóãóáÇð¡ æóáóÓúäóÇ áöáÏøõäúíóÇ ÎõáöÞúäóÇ¡ æóáÇó ÈöÇáÓøóÚúíö ÝöíåóÇ ÃõãöÑúäóÇ¡ æóÅöäøóãóÇ æõÖöÚúäóÇ ÝöíåóÇ áöäõÈúÊóáóì ÈöåóÇ æó äóÚúãóáó ÝíåÇ áöãÇ ÈóÚúÏóåÇ
Allah-qu'Il soit glorifié- a créé le monde comme un relais vers un autre monde, et pour y éprouver les gens en vue de savoir lesquels d'entre eux sont les meilleurs par leurs actes. Nous ne sommes pas créés pour ce monde, ni n'avons reçu l'ordre d'œuvrer pour lui. Nous y avons été mis plutôt pour y subir ses épreuves et pour travailler en vue du Monde futur.
Çöäú ÌóÚóáúÊó Ïöíäóßó ÊóÈóÚóÇð áöÏõäúíÇßó ÇóåúáóßúÊó Ïöíäóßó æó ÏõäúíÇßó æó ßõäúÊó Ýí ÇáÂÎöÑóÉö ãöäó ÇáÎÇÓöÑíäó
**Si tu subordonnes ta Religion à ta vie d'ici-bas, tu anéantiras ta Relgion et ta vie d'ici-bas, et tu seras dans la vie future parmi les perdants.
Çöäú ÌóÚóáúÊó ÏõäúíÇßó ÊóÈóÚóÇð áöÏöíäóßó ÇóÍúÑóÒúÊó Ïöíäóßó æó ÏõäúíÇßó æó ßõäúÊó Ýí ÇáÂÎöÑóÉö ãöäó ÇáÝÇÆöÒíä
Si tu subordonnes ta vie d'ici-bas à ta Relgion, tu gagneras et ta Religion et ta vie d'ici-bas, et tu seras dans la vie future au nombre de gagnants.
Åöäøó ÃóÚúÙóãó ÇáúÍóÓóÑóÇÊö íóæúãó ÇáúÞöíóÇãóÉö ÍóÓúÑóÉõ ÑóÌõá ßóÓóÈó ãóÇáÇð Ýöí ÛóíúÑö ØóÇÚóÉö Çááåö¡ ÝóæóÑöËóåõ ÑóÌõáñ ÝóÃóäúÝóÞóåõ Ýöí ØóÇÚóÉö Çááåö ÓõÈúÍóÇäóåõ¡ ÝóÏóÎóáó Èöåö ÇáúÌóäøóÉó¡ æóÏóÎóáó ÇáÇúóæøóáõ Èöåö ÇáäøóÇÑó.
Le plus grand des soupirs le Jour de la Résurrection sera celui d'un homme qui avait gagné son argent dans la désobéissance d'Allah et l'avait laissé à un héritier qui l'ayant dépensé dans l'obéissance d'Allah, est entré au Paradis alors que lui est allé en Enfer.
ÇáÎóæúÝõ ãúäó Çááøóåö Ýí ÇáÏøõäúíÇ íõÄúãöäõ ÇáÎóæúÝó Ýí ÇáÂÎöÑóÉö ãöäúåõ
La crainte d'Allah dans ce monde est une assurance contre sa crainte dans l'au-delà.
Åöäøó ÃóæúáöíóÇÁó Çááåö åõãõ ÇáøóÐöíäó äóÙóÑõæÇ Åöáóì ÈóÇØöäö ÇáÏøõäúíóÇ ÅöÐóÇ äóÙóÑó ÇáäøóÇÓõ Åöáóì ÙóÇåöÑöåóÇ¡ æóÇÔúÊóÛóáõæÇ ÈöÂÌöáöåóÇ ÅöÐóÇ ÇÔúÊóÛóáó ÇáäøóÇÓõ ÈöÚóÇÌöáöåóÇ¡ ÝóÃóãóÇÊõæÇ ãöäúåóÇ ãóÇ ÎóÔõæÇ Ãóäú íõãöíÊóåõãú¡ æóÊóÑóßõæÇ ãöäúåóÇ ãóÇ ÚóáöãõæÇ Ãóäøóåõ ÓóíóÊúÑõßõåõãú¡ æóÑóÃóæõÇ ÇÓúÊößúËóÇÑó ÛóíúÑöåöãú ãöäúåóÇ ÇÓúÊöÞúáÇóáÇð¡ æóÏóÑóßóåõãú áóåóÇ ÝóæúÊÇð¡ ÃóÚúÏóÇÁõ ãóÇ ÓóÇáóãó ÇáäøóÇÓõ¡ æóÓóáúãõ ãóÇ ÚóÇÏóì ÇáäøóÇÓõ! Èöåöãú Úõáöãó ÇáúßöÊóÇÈõ æóÈöåö ÚóáöãõæÇ¡ æóÈöåöãú ÞóÇãó ÇáúßöÊóÇÈõ æóÈöåö ÞóÇãõæÇ¡ áÇó íóÑóæúäó ãóÑúÌõæøÇð ÝóæúÞó ãóÇ íóÑúÌõæäó¡ æóáÇó ãóÎõæÝÇð ÝóæúÞó ãóÇ íóÎóÇÝõæäó.
Les Amis d'Allah sont ceux qui regardent l'intérieur de ce bas-monde, lorsque les gens en regardent la surface ; qui se préoccupent de son aspect futur, lorsque les gens s'occupent de son aspect immédiat. Ainsi ils ont tué de ce bas-monde ce qu'ils craignent qu'il les tue et ils en ont abandonné ce dont ils savaient qu'il les abanonnera. Ils considèrent comme insignifiant ce que les gens voient dans ce monde comme considérable, et ils croient qu'atteindre un tel objectif mondain est un anéantissement. Ils sont les ennemis de ce avec quoi les gens sympathisent, et les amis de ce que les gens perçoient comme ennemi ! C'est à travers eux que le Livre fut connu et c'est en lui qu'ils ont puisé leur savoir. C'est par eux que le Livre s'est dressé et c'est par lui qu'ils se sont dressés. Ils ne voient pas un objet d'espoir au-dessus de ce qu'ils espèrent, ni un objet de crainte au-dessus de ce qu'ils craignent.
ÇáäøóÇÓõ ØóÇáöÈÇä ØÇáöÈñ æó ãóØúáæÈñ Ýóãóäú ØóáóÈó ÇáÏøõäúíÇ ØóáóÈóåõ ÇáãóæúÊõ ÍóÊøì íñÎúÑöÌóåõ ÚóäúåÇ æó ãóäú ØóáóÈó ÇáÂÎöÑóÉó ØóáóÈóÊúåõ ÇáÏøõäúíÇ ÍóÊøì íóÓúÊóæúÝíó ÑöÒúÞõåõ ãöäúåÇ
Les gens se répartissent en deux types de solliciteurs et chacun d'eus est à son tour sollicité : celui qui sollicite la vie d'ici-bas, la mort le demande jusqu'à ce qu'elle l'en sorte, et celui qui sollicite la vie de l'au-delà, la vie d'ici-bas le demande jusqu'à ce qu'il obtienne ce qui lui y est imparti.
ÇáäøóÇÓõ Ýí ÇáÏøõäíÇ ÚóÇãöáÇäö : ÚÇãöáñ Ýí ÇáÏøõäíÇáöáúÏøõäúíÇ ÞóÏú ÔóÛóáóÊúÜåõ ÏõäúíÇåõ Úóäú ÂÎöÑóÊöåö íóÎúÔì Úóáì ãóäú íõÍóáøöÝõ ÇáÝóÞúÑó æó íÃúãóäõåõ Úóáì äóÝúÓöåö ÝóíõÝúäí ÚõãúÑóåõ Ýí ãóäúÝóÚóÉö ÛóíúÑöåö æó ÚÇãöáñ Ýí ÇáÏøõäúíÇ áöãÇ ÈóÚúÏóåÇ ÝóÌÂÁóåõ ÇúáøóÐí áóåõ ÈöÛóíúÑö Úóãóáò ÝóÇóÍúÑóÒó ÇáÍóÙøóíúäö ãóÚÇð æó ãóáóßó ÇáÏøÂÑóíúäö ÌóãíÚóÇð
Les gens font deux sortes de travail dans la vie d'ici-bas : les uns travaillent dans ce monde pour ce monde, lequel les distrait de l'autre monde, craignant de léguer la pauvreté à leurs héritiers en se convainquant que ceux-ci seraient pauvres, et de cette façon, ils perdent leur vie au bénéfice d'autrui ; les autres travaillent dans ce monde pour le monde futur, et reçoivent sans difficulté ce qui leur est imparti, gagnant les deux demeures à la fois, celle d'ici-bas et celle de l'au-delà.
ÃóáÇó æóÅöäøóßõãú Ýöí ÃóíøóÇãö Ãóãóá ãöäú æóÑóÇÆöåö ÃóÌóáñ º Ýóãóäú Úóãöáó Ýöí ÃóíøóÇãö Ãóãóáöåö ÞóÈúáó ÍõÖõæÑö ÃóÌóáöåö ÝóÞóÏú äóÝóÚóåõ Úóãóáõåõ æóáóãú íóÖúÑõÑúåõ ÃóÌóáõåõ. æóãóäú ÞóÕøóÑó Ýöí ÃóíøóÇãö Ãóãóáöåö ÞóÈúáó ÍõÖõæÑö ÃóÌóáöåö¡ ÝóÞóÏú ÎóÓöÑó Úóãóáóåõ¡ æóÖóÑøóåõ ÃóÌóáõåõ. ÃóáÇó ÝóÇÚúãóáõæÇ Ýöí ÇáÑøóÛúÈóÉö ßóãóÇ ÊóÚúãóáõæäó Ýöí ÇáÑøóåúÈóÉö.
ÃóáÇó æóÅöäøöí áóãú ÃóÑó ßóÇáúÌóäøóÉö äóÇãó ØóÇáöÈõåóÇ¡ æóáÇó ßóÇáäøóÇÑö äóÇãó åóÇÑöÈõåóÇ¡ ÃóáÇó æóÅöäøóåõ ãóäú áÇó íóäúÝóÚõåõ ÇáúÍóÞøõ íóÖõÑøõåõ ÇáúÈóÇØöáõ¡ æóãóäú áÇó íóÓúÊóÞöíãõ Èöåö ÇáúåõÏóì¡ íóÌõÑøõ Èöåö ÇáÖøóáÇóáõ Åöáóì ÇáÑøóÏóì.
Le jour que vous êtes en train de vivre est peut-être le seul qui vous reste pour espérer, désirer et travailler et, passé ce jour peut survenir le très grand vide de la mort. Quiconque travaille durant ce temps d'espoir et d'espérance, devra récolter la moisson de son labeur et la mort ne lui pèsera pas. Mais celui qui ne se soucie guère d'utiliser cette période perd son temps, gaspille son travail et la mort sera pour lui une calamité."
Paradoxalement, je ne connais pas quelque chose d'aussi désirable que le Paradis, cependant que ceux qui y aspirent ne font rien pour y accéder, ni quelque chose d'aussi effroyable que l'Enfer, cependant que ceux qui le caignent ne font rien pour l'éviter. Celui pour qui le vrai n'a pas d'utilité, le faux lui nuira, et celui que la guidance ne peut remettre sur le droit chemin, c'est vers la mort que l'égarement le conduira.
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